En France, le Haut Débit est défini à partir de 512 Ko/s et le Très Haut Débit à partir de 30 Mbit/s, quelle que soit la technologie d’accès utilisée : ADSL, câble, WiFi, WiMax, satellite, 3G, 4G, 5G, fibre optique, etc.
Haut Débit
La principale technologie utilisée pour l’accès au Haut Débit est l’ADSL. Il s’agit d’une technologie filaire, qui nécessite d’emprunter le réseau téléphonique classique, constitué de multiples paires de cuivre. Ce réseau est la propriété exclusive d’Orange, anciennement « France Télécom », l’opérateur « historique » qui a été privatisé (tout comme son réseau) en 1997.
Chaque ligne d’abonné téléphonique est nécessairement raccordée à un central téléphonique (ou NRA – Nœud de Raccordement d’Abonnés). L’architecture du réseau téléphonique d’Orange/France Télécom est particulièrement complexe. Ainsi par exemple, tous les foyers d’une même commune, et parfois même d’un même hameau ou d’un même quartier, ne dépendent pas forcément du même NRA. Cette situation peut créer des conditions d’accès à l’ADSL très différentes pour des foyers géographiquement proches.
Vous n’avez pas d’accès à l’ADSL ? Deux facteurs peuvent l’expliquer :
- L’éloignement : au-delà d’une certaine distance du NRA auquel votre ligne téléphonique est rattachée, généralement 6 à 7 km, l’éligibilité à l’ADSL n’est plus possible car l’affaiblissement sur la ligne téléphonique est trop important (supérieur au seuil maximal de 78 dB). Ainsi les débits théoriques seraient trop faibles pour permettre un raccordement.
- Le multiplexage : dans ce cas précis, Orange/France Télécom relie plusieurs abonnés par une même ligne cuivre téléphonique. Ce procédé ne s’avère pas gênant pour le bon fonctionnement du téléphone, en revanche il est totalement incompatible avec l’ADSL.
Très Haut Débit (THD)
Un accès à internet à très haut débit est un accès à internet offrant un débit binaire supérieur à celui d’un accès haut débit, par exemple via réseau ADSL ou fibre optique.
Des débits crêtes de référence sont fixés par certaines autorités. Ils sont de 30 Mbit/s en Europe, tout comme pour l’Arcep en France. Historiquement, l’Arcep publie aussi des statistiques pour les débit crêtes à 100 Mbit/s1.
Pour les infrastructures filaires, le débit théorique d’un accès très haut débit est au minimum de 30 Mbit/s dans le sens descendant1 (débit correspondant à un raccordement en réseau cuivre de 1 km en VDSL2) et peut atteindre jusqu’à 1 Gbit/s. Ce type de performances était réservé auparavant aux accès à l’épine dorsale du réseau mondial ainsi qu’aux liaisons numériques professionnelles des fournisseurs d’accès à internet ou de certaines grandes entreprises.
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Source : Wikipédia